Fortune de France
Fortune de France tome 1 Robert Merle
François de Guise, Duc
Catholique
Il a deux frères : Le Cardinal de Lorraine et ?
" Il est de haute et grande taille, et quand il ne porte pas cuirasse,
il est vêtu d'un pourpoint et de chausses de satin cramoisi, voué
à cette couleur pour l'amour d'une dame; sur les épaules, une
cape de velours noir bandé de rouge, sur la tête un bonnet de
velours noirs avec une belle plume rouge.". " Il se voulait [...]
bon, courtois, chevaleresque."
Pendant l'agonie de François 1er,
il a dit à Diane de Poitiers, favorite
de Henri II, "Il s'en va, le galant".
Il a ordonné le massacre des Vaudois
du Luberon à Mérindoles et à Cabrières.
Il est nommé le 6 octobre 1557, lieutenant général du
royaume après s'être extirpé de ses déboires en
Italie, par le roi Heri II. L'armée de Philippe II, commandé
par Emmanuel-Philibert de Savoie licencia ses hommes par manque d'argent espagnol.
François de Guise ne trouvant pas l'énemie ainsi dissoute courut
avec ses 50 000 hommes sur les anglais possédant la ville de Calais
depuis 210 ans. Même si les plans d'attaques de la ville sont dus à
l'Amiral Gaspard de Coligny, c'est le Duc de Guise qui sut tenir le secret
de l'entreprise et qui créa l'effet de surprise par sa rapidité,
dans la prise anglaise.
Il rencontra avec son frère le Cardinal de Lorraine, le ministre de
Philippe II, Granvelle, pour signer la paix. Mais il fut surtout question
de la lutte contre les hérétiques. Granvelle, lors de cet entretien,
dénonce D'Andelot d'être de la religion Réformée.
le Duc de Guise répéta les propos de Granvelle au roi, qui le
fit arréter et et emprisonner au château de Melun.
Les Guise sont bannis du pouvoir à la mort de François II en
1560.
Ils sont de nouveau dans les faveurs du roi au début de l'année
1562. Avec Montmorency et le Maréchal de Saint-André ils formaient
un Triumvirat pour chasser "l'hérétique". En mars
de cette année de Duc de Guise, revenant d'une viste chez sa mère
à Joinville, s'arrète à Vassy, où il commet le
massacre de Vassy. "A sa mort il se confessa du massacre de Vassy, tout
en niant l'avoir prémédité". A son arrivée
à Paris, dans l'Hôtel de Guise, il fut reçu comme une
héros et par le prévôts des marchands se vit offrir vingt
mille hommes et deux millions d'or.